Les QUARTIERS de ROMANECHE-THORINS

On remarque que chaque quartier de Romanèche-Thorins a son château ou son monument




  • Le BOURG
  • C'est le coeur du village, avec la Mairie, l'Église, la Place et les commerces




  • Le Bourg

  • Les cartes postales du Bourg sont des vues générales ou, plus tard des vues aériennes





  • La Mairie

  • Construction ??


    Comme dans l'immense majorité des communes rurales françaises, la mairie abrita l'école communale pendant plusieurs décennies


    La carte de gauche, avec la mairie sans inscription est la plus ancienne. Elle date de 1904/1905.


    Mais il est possible que cette carte photo de la mairie soit plus ancienne


    Ci après une carte photo très rare, la mairie en hiver, avec quelques traces de neige.





  • L'Église


  • Construite en 1862 elle remplaça une ancienne église à colonnade, située au même endroit et qui fut démolie pour permettre la construction de la nouvelle église.

    Ce document est extrait du livre de Mr Léon Foillard "Un sauveur de la Vigne, BENOIT RACLET" édité en 1934


    Hormis l'église à quatre colonnes on note l'existence au milieu de la place de la pompe à eau du puits communal. A côté de la pompe, on aperçoit une sorte de poteau planté dans le sol. Il s'agit d'un mât de fête qui était érigé lors de grandes occasions dans les villages. Cette coutume éxistait encore récemment dans les campagnes françaises.
    Sur la gauche, dans le recoin de la place se dresse une grande croix en pierre, qui a laissé sa place au monument Raclet. La croix est aujourd'hui dressée sur le chemin du cimetière

    C'est le monument central du Bourg. L'Église a fait l'objet de nombreuses éditions de cartes postales. Elle est construite sur une des zones la plus riche en minerai de manganèse, et l'exploitation de celui ci a fait l'objet de nombreuses tractations entre les exploitants et les autorités. Les contrats prévoyaient la reconstruction à neuf de l'église en cas de dommages dus aux mines.

    Cette carte postale de l'église est la plus ancienne connue. Elle fait partie des cartes "précurseurs", dont les clichés datent de la fin du 19ème-début du 20ème siècle.


         

    Mais on ne sait pas qui faisait appel à une souscription pour l'aménagement d'une nouvelle chapelle à l'intérieur de l'église. Avant la loi du 9 décembre 1905, c'était l'Eglise, après ce ne pouvait être que la commune. Pour mémoire, nous verrons cela plus loin, c'est un ancien maire de Romanèche-Thorins alors ministre de l'intérieur qui mit en oeuvre cette loi. Il y a fort à parier que cet appel à souscription est antérieur à 1905. La chapelle a t elle été aménagée ? Oui, voir la photo qui le prouve, et nous avons même les noms des souscripteurs!


    Si on observe attentivement ces six clichés de l'église nous pouvons constater des différences . Elles permettent de les classer dans le temps.


    Les deux cartes de gauche ci dessus sont les plus anciennes de la série. On constate à la gauche de l'église un bâtiment qui semble encore exister sur la troisième carte de B. Chuffin, mais qui disparait sur la dernière photo à droite. Cet immeuble a été rasé pour permettre l'exploitation du gisement de manganèse au plus près du village. On note la présence au milieu de la place du pavillon de la bascule du poids public , auquel est accolé la pompe du puits communal.


    Sur les deux cartes ci après on voit apparaître, entre l'église et les immeubles, une cheminée qui n'existait pas sur les clichés précédents. On note sur la carte de gauche que la cheminée fume. La mine est alors en exploitation.


    Un problème demeure, cette cheminée est manifestement une construction carrée en briques maçonnées, or elle n'apparaît sur aucun cliché du carreau du puits Mazoyer. Où etait elle ? A côté d'un autre puits, lequel ?


    Avec deux dames en prière la nef parait moins vide. Cette carte a été imprimée au plus tard en 1903, le dos n'est pas divisé. Un détail est surprenant. Le cliché est-il a l'endroit ou inversé ? Les détails visibles du bâtiment ne permettent pas de le préciser. Alors que font ces dames sur le côté droit de la nef ! A cette époque les fidèles respectez scrupuleusement l'ordre établi dans les églises, les femmes à gauche , les hommes à droite de la nef .


    Remarquez aussi le soin pris par le photographe qui a fait balayer après arrosage l'allée centrale de l'église. Mais il n'a pas attendu que l'eau sèche, et la trace est visible sur la photo.


    De nos jours peu de chose ont changé dans l'église St Pierre, hormis un nouveau vitrail.


    Les trois photos de gauche plus anciennes que celle de droite qui est postérieure à 1921, le monument aux morts de la guerre de 1914-1918 a pris la place du poids public.

    Sortie de la messe

    En ces temps là, la Fête Dieu était fêtée avec ferveur, mais donnait aussi l'occasion de "sortir les toilettes". On remarque sur la droite du cliché la présence du kiosque de la bascule du poids public. On devine aussi le bec verseur de la pompe du puits communal accolée au kiosque.


    Toutes ces cartes sont postérieures à la construction de monument aux morts.


    Un même cliché de Combier des années 1920 est parfois repris par 4 éditeurs différents CIM, Gaillon, Nass et Crozet, et se découvre posté en 1962........!



         

    Plus récemment l'église a encore fait l'objet de cartes postales








    Ci contre cette carte de la fin des années 1950, représentant le monument aux morts des guerres , ainsi que l'église, nous apporte une précision inattendue. Si on examine attentivement la place devant le monument, on constate la présence de la pompe à bras , installée au début des années 1920 lorsque la bascule et l'ancienne pompe ont été démolies. On voit bien que cette pompe était accolée au monument. Cette pompe à bras est parfaitement visible sur une carte de la place que nous verrons plus loin.






    De nos jours des artistes du crayon reproduisent des cartes postales anciennes. Ces documents n'ont que peux d'intérêt historique, mais ces reproductions échappent aux droits à l'image !




  • La Place

  • Face à l'Église s'étale la Place de Romanèche.


    A gauche, Benoit Chuffin avait dû mobiliser la sortie de l'école des filles pour faire cette photo. Les hommes ne sont que deux, dont le garde champêtre au droite avec son képi. Un bon observateur remarquera une vieille affiche de la fête Raclet collée sur le pavillon de la bascule.


    Au centre on note la présence de l'épicerie centrale, qui deviendra plus tard le Casino, et derrière la bascule la Poste et Télégraphe


    La carte de droite est plus instructive. Outre la maison A. Fayolle, horlogerie, on constate l'existence d'un tailleur, Mr Dumont; de l'Hôtel des Mines tenu par la famille Livet, et d'une imprimerie à l'extrême droite.


    A gauche , la Poste et à droite, une boutique d'épicerie et vaisselle a remplacé le tailleur. L'enseigne de l'imprimerie a disparu. Un panneau publicitaire au dessus du magasin de vaisselle nous permet de dater cette photo postérieurement à la précédente.



    Le cliché de gauche est antérieur à 1903. Mr Denuelle était tailleur. Sur ces cartes on note la présence au milieu de la place du pavillon de la bascule publique. A ce bâtiment est accolé la pompe du puits communal. Cet ensemble sera démoli en ?????? pour laisser la place au monument aux morts de la grande guerre. Voir les deux clichés ci dessous, sur lesquelles la pompe est plus visible.


    A gauche on note la présence du Café National. L'Hôtel des Mines et l'Imprimerie n'ont pas disparues. La maison Deguin, qui apparaît sur la carte de droite, et qui faisait commerce de fers, fontes et quincaillerie figure sur les listes de commerces de 1911. Entre le café et l'épicerie centrale , Mr Laffay artisan sabotier pose sur le pas de porte de sa boutique atelier. Un sabot emblème de son métier est parfaitement visible sur le volet. Une épicerie marque l'entrée de la rue du commerce.




    L'Hôtel du Nord aussi connu sous l'appellation "Hôtel Motte"et une boulangerie encadre le monument Raclet. Mr Motte pose devant l'hôtel avec son personnel.


    La maison Deguin a pignon sur rue, l'épicerie voisine s'offre un sabot en enseigne au dessus de la vitrine. Mr Laffay a-t-il déménagé son atelier, ou un concurrent s'est-il installé à quelques mètres. En 1911 ils sont deux : Laffay et Polosse. En 1917 Mr Polosse est seul !
    Au centre comme très souvent les belles dames et le garde champêtre accompagnent Benoit Chuffin dans ses campagnes photographiques. La pharmacie étaient déjà en bas de la rue du commerce en 1908.


    Nous sommes au début des années 1920. Le kiosque de la bascule a été démoli, ainsi que l'ancienne pompe. La bascule a été déplacée. Il a fallu faire de la place pour le monument aux morts de la guerre. Sur le puits on a donc installée une nouvelle pompe très près du monument. On devine celle ci, plus qu'on ne la voit sur la carte de droite. On voit surtout la trace d'humidité laissée sur le sol par l'eau qui s'écoule. La pompe est à deux mètres du monument.
    L'Épicerie Centrale est devenue un Établissement Économique du CASINO.
    L'Hôtel du Nord s'est offert un ravalement de façade. Une Épicerie Droguerie s'est ouverte juste à côté et un tailleur est installé en face.


    En 1938 l'Hôtel du Nord, connu sous le nom d'Hôtel Motte du nom de son propriétaire, accueillit un banquet des anciens du 19ème RAP de Belfort. Est ce un Romanèchois qui fut à l'origine de ce rassemblement en ce lieu ?


    A gauche le personnel de l'hôtel Motte de droite à gauche,Marie Lapierre; Jean Broyer; Mme Motte; Marie Louise Farget dite la Muette; Marcelle Roux, et Mr Motte


    De l'autre côté de la place la famille Livet tenait aussi hôtel et relais de poste à l'enseigne de l'"Hôtel des Mines".


    La tonnellerie Paquier était installée dans une arrière cour de la place. Cela pourrait laisser supposer que l'Auberge Paquier était installée sur la place, il n'en est rien et nous n'avons pas pu situer ce document. Ce n'est pas à Romanèche ! mais où ?


    Au coin de la place on distingue la boutique "Lafay" dont la vitrine est fermée. Il s'agit d'un sabotier!

    Quelques cartes plus récentes, qui datent de la fin des années 1940. Sur la carte de gauche postée en 1949, on constate devant le monument, la présence de la pompe à bras installée vers 1920. L'adduction d'eau n'était pas encore générale dans la commune ?
    La cave coopérative a ouvert une boutique à la place du sabotier Lafay et le Café National autrefois à côté de Deguin est maintenant à l'angle côté statue de Raclet.
    L'ancien hôtel des Mines est devenu le Café Livet, avec un magasin d'Alimentation Générale à son côté.





  • L'Entrée du Bourg

  • Un jour d'été quelques belles Romanèchoises prirent la pose devant le portail de l'école libre des filles et Benoit Chuffin réalisa une très belle photo. C'était vers 1905.


    Sur les cartes de gauche on constate l'existence de deux pointes au dessus des toits. A gauche il est évident qu'il s'agit du clocher de l'église.Les autres pointes sont les cheminées de ventilation des galeries de mines .


    Enfin la fée électricité est arrivée. Les poteaux disgracieux à l'entrée du bourg en attestent.


    Encore un exemple de multiple retirage d'une carte. Mais nous avons aussi une indication du travail de la vigne. Le vigneron s'apprête à sulfater. Il a apporté un tonneau de "sulfate" sur un char à un timon, donc tiré par des boeufs où des vaches.


    A l'opposé l'entrée du bourg coté route du moulin à vent, a fait l'objet d'une carte postale qui a ensuite été réimprimée à plusieurs reprises




    Autour du Bourg


                    

    Sur la route du moulin à vent et le pont sur la rivière. Ces photos sont issues d'une collection privée


    Du côté de la Pierre, l'école de Stéréotomie de François GUILLON. Sur la rue qui descend du côté de la rivière, à la fin des années 1940 on constate encore la présence de vestiges de l'exploitation des mines. Un échafaudage métallique et la partie maçonnée du puits Mazoyer qui émerge du sol au bord de la rue.


    Même la route qui mène au cimetière a fait l'objet d'une carte postale.








  • La MAISON BLANCHE La GARE
    • La MAISON BLANCHE

    • Ce hameau de Romanèche-Thorins est situé sur l'ancienne nationale 6 de Paris à Lyon. Le nom de Maison Blanche est mentionné dès 1680 sur des documents officiels. Son nom viendrait dit-on d'une ancienne auberge, située sur la voie romaine. La maréchassée s'y arrêtait et y disposait d'une cellule pour enfermer les malfaiteurs.




      En ce temps la route n'était pas encore bitumée. L'hiver elle était boueuse et l'été poussiéreuse. Le grand Hôtel de la Maison Blanche occupait un emplacement de choix au bord de la nationale. Sur l'immeuble en face une plaque publicitaire émaillée des Chocolats Menier



      Le flot de la circulation ne gênait pas encore le photographe. Le moteur à crottin n'avait pas encore été totalement remplacé par le moteur à explosion. A droite les enfants jouent devant la maison A. Jandard, distillateur.



      et la chaussée servait aussi de terrain de jeu pour les enfants de la Maison Blanche. A droite, vers 1915, le café Frasne, fait face à la maison Méziat, coiffure, et plus loin le garage Mathieu , cycles et automobiles.



      Comme à son habitude Benoit Chuffin fait venir les habitants du quartier pour réaliser un très bon cliché.


      Ci dessus photo de gauche; il y a un siècle, la roulotte de l'épicerie ambulante connue sous le nom de " la Juliette ".

      Sur la roulotte on peut lire la publicité " Chocolat Cacao ; Faverger ; Versoix (Suisse) "


      Au centre, derrière les enfants, la maison J. Durand , construction mécanique, Cycles et Automobiles a remplacé le garage Mathieu








      Ci contre l'épicerie de Mr Joanny GUERIN. Les registres des commerces montrent que les boutiques d'épiciers étaient nombreuses sur la commune fin XIXème, début du XXème siècle. En 1877 et 1889 on compte 8 épiceries; 15 en 1906; 17 en 1911; 12 en 1917; 16 en 1928.














      Et parmi ces épiceries il y avait aussi celle de Madame Latour, reprise ensuite par Madame Larochette.















      Mais à la Maison Blanche, il n'y avait pas que des épiceries. Mr Baud était charron. Les roues de chars en bois avec bandages en acier, étaient la spécialité de la maison. Au vu de l'effectif de l'entreprise on peut supposer que le travail ne manquait pas. A quoi correspond l'activité de "forceur" mentionnée sur l'enseigne ?








      Il y avait aussi une boucherie bien connue, la boucherie " Gaudet " qui deviendra ensuite la boucherie " Rostaing".


      Sur la carte de gauche Joseph Rostaing tient le cheval par le licol. Au centre Madame Gaudet à gauche de la photo, et sur le cliché de droite au premier plan Joseph Rostaing, père de Jean Rostaing , boucher .


      Sans oublier qu'en ce temps là, pourtant pas si lointain, l'aliment de base était le pain. Tous les quartiers avaient leur boulanger et "la Maison Blanche" avait la boulangerie Thévenon.

      Qui est ce jeune homme qui pose au milieu de la route appuyé sur son vélo, avec sa mère et sa tante à ses côtés ?


      Dans les années 1920-1930 le trafic automobile s'intensifie. Les aménagements routiers s'améliorent. On voit apparaître les garages, les stations services , et les bordures de trottoir améliorent la sécurité des piétons.


      Au centre ci dessus et la carte ci dessous sont deux photos de la rue de la passerelle. Cette rue se prolonge au delà de la voie ferrée jusqu'au carrefour des Jacques. C'est probablement la construction de la ligne PLM qui a coupé cette rue. Y a t il eu un passage à niveau à l'emplacement de la passerelle....?


      L'enseigne de l'épicerie Graineterie est en bien mauvais état, mais la boutique semble toujours active. Selon les listes des commerces le seul grainetier recensé à la Maison Blanche a cette époque est Mr Turc. Sur la photo de droite l'enseigne du commerce a quasiment disparue. Cette photo est plus récente. Remarquez la potence des câbles électriques sur l'angle de la maison.


      Sur cet angle de la maison il n'y a pas que la potence de la fée électricité. C'est difficile à voir, mais il y a aussi une clef. Cette clef est l'enseigne d'un atelier de serrurerie très connu. Il s'agit de la société Cardinal


      Ces deux clichés de la place de la Concorde, avec l'arbre de la liberté, nous présentent la caserne de gendarmerie et la poste auxiliaire.


      Mme Pillet et son tablier Mr Jacquemond

      La première station service de la Maison Blanche, mais les cartes dates de la fin des années 1930, début des années 1940. Cette station garage fut longtemps celle de Mr Pillet. Le hasard faisant parfois bien les choses la dame qui traverse la route est Mme Pillet. Sur le cliché de droite, l'homme au béret les mains dans les poche est Mr Jacquemond. Mr Pillet faisait déjà à cette époque de la "propagande" pour son établissement

      Deux vues aériennes du carrefour de la Maison Blanche encadrant une carte postale de la station service ESSO, qui faisait aussi hôtel.

      Restaurant Deloche

      Et à quelques dizianes de mètres du garage Pillet, un bon restaurant de la Maison Blanche, la Maison Deloche


      Un autre très bon établissement sur la route nationale, L'Auberge du Moulin à Vent de Marcel Zeien. N'oublions pas le restauarnt du Moulin à Vent à la sortie nord de la maison blanche, propriété de l'union des viticulteurs.


      La Maison Blanche avait aussi "son château" , peu visible de la route : le Château Guillermain


                                                              

      Deux vues générales aériennes de la Maison Blanche et de la RN 6.







    • La GARE

    • Cette carte postale, présentée resto verso, fait partie des " cartes précurseurs " antérieures à 1903. C'est une des plus anciennes carte de Romanèche-Thorins


      C'est le 10 juillet 1854 que le premier train officiel du PLM a fait halte en gare de Romanèche-Thorins


      Sur ces trois clichés le train qui entre en gare est tracté par une locomotive type 121 N° 293. C'est une locomotive ancienne construite entre 1879 et 1884. Ces locomotives atteignaient 90 km/heure


                          
                                     

                                                    Deux exemples de cartes rééditées avec colorisation du cliché


      Une belle carte de la gare rééditée. A gauche l'original de Benoit Chuffin, à droite une réédition par l'éditeur Petit de Mâcon.


      Le matériel de traction a évolué. il s'agit ici d'une locomotive type 220. C'est la C 49 , construite en 1894/95, sa vitesse limite était de 115 km/h.

      Les puristes connaissent cette locomotive sous le nom de " Petite C"


      De source sûre , l'employé du PLM, qui tiens la brouette à droite est Mr Gentil , habitant de Romanèche-Thorins



      A droite une vue générale de la gare marchandise, que les cheminots avaient pour habitude de désigner sous le vocable de "petite vitesse". Le trafic marchandise était alors important grâce au négoce du vin, qui partait pour la capitale et les grandes villes par wagon foudre, mais aussi en bonbonnes et bouteilles. Mais il arrivait aussi que le vin parte en "pièces" et que celles çi soient manutentionnées par la grue.


           

      Ci dessous deux vues de la tranchée du Pont Belouze


      Si nous pouvions identifier les personnes présentes sur ces cartes photos............ce serait magnifique!


      En 2016, le trafic marchandise est nul, les express ne s'arrête plus, les rapides circulent sur la ligne à grande vitesse, mais la gare Romanèche-Thorins est encore desservie par les TER.

      A gauche dissimulé derrière la vapeur qui se dégage des chevaux , c'est la diligence de Thoissey. On constate que la traction chevaline était encore dominante.


      Omnibus à Chevaux Omnibus à Chevaux

      Le Buffet Hôtel du Commerce, propriété de Mr Jules Loron était alors un établissement important en face de la gare PLM. A cette époque le chemin de fer était le transport roi et le trafic voyageur était très important.

      Sur le cliché de gauche Mme Loron est assise devant une plante à gauche de la photo.


      A l'arrivée des trains des correspondances étaient assurées. Ci dessus une calèche à chevaux soit d'un particulier, soit pour une proche destination, le bourg par exemple, puis l'autobus de Fleurie et celui de la ville de Thoissey qui a remplacé l'ancienne diligence à chevaux. Les marchandises n'étaient pas oubliées, et Mr Gendret, charretier, offrait les services de son attelage.


      Au centre plusieurs personnes connues. A gauche le garde champêtre, Mr Farget, puis les mains dans les poches Mr Jules Loron, Mme Loron à sa gauche en robe, le charretier Mr Gendret , et installé dans sa voiture Mr Foillard négociant en vin. Plutard, à l'époque moderne l'établissement devint l'hôtel restaurant Melin.


      A gauche l'ancienne passerelle en bois, à droite la nouvelle toujours en place en 2017.


      Poids Public et bureau de Tabac

      Tout proche de la gare, pour un dernier voyage, Mr Boillard proposait ses services pour la construction de la dernière demeure!




Tout proche de la Gare, la route de Fleurie, dans le quartier des Bulands.


                           Le " Café Hôtel Restaurant de la Gare " qui deviendra plus tard " Les Maritonnes "


Les Maritonnes           


Curieusement il a fallu attendre l'époque moderne pour voir une carte postale du passage d'un train au passage à niveau de la route de Fleurie. En effet il existe des centaines de cartes de ce type sur les chemeins de fer français. Pour Romaneche l'éditeur en a profité pour imprimer l'enveloppe correspondante




La Maison Sambin. La personne à droite du portail avec la canne est probablement Mr Sambin











Ci après une autre carte de la maison Sambin, avec les tas de charbon dans la cour.


La carte centrale N° 16 fait partie d'un carnet de dix cartes postales qui semblent avoir été éditées par les F.F.I. en 1944. Toutes les photos ont été prises en Saone et Loire ou dans les environs de Romanèche-Thorins. Il serait intéressant de connaître les circonstances exactes de ces prises de vue, et comment et par qui ont été éditées ces cartes postales.




                                     Le 18 mai 1974 à la limite des communes de Romanèche-Thorins et de la Chapelle de Guinchay eu ieu un grave accident ferrovière.




                                                                      ;                          Et une vue générale aérienne du quartier de la gare







  • La CHANILLERE

  • A l'époque où ses photos ont été réalisées, vers 1905 - 1910 le château de la Chanillère appartenait au Dr Delore


    Les cartes photos de Jougla sont certainement les plus anciennes concernant le Château de la Chanillère.








  • Les CONDEMINALS

  • Pas de carte connue pour le moment


  • Les BULANDS


  •                           Tout proche de la Gare, sur la route de Fleurie, quartier des Bulands: le " Café Hôtel Restaurant de la Gare " qui deviendra plus tard " Les Maritonnes ",
                                   haut lieu de la gastronomie locale.



    Les Maritonnes           

                              Quelques cartes modernes de l'hôtel restaurant"Les Maritonnes".













  • Les THORINS - MOULIN A VENT
  • Pour commencer, quelques vues générales du Moulin à Vent et du hameau des Thorins.

    A peu de distance du café Nonain Lapioche, il était possible dans la grande rue d'acheter du tabac

    Benoit Chuffin était vraiment chez lui aux Thorins. Il a su immortaliser les festivités du hameau en réalisant de très belles cartes postales. C'est ainsi qu'il nous apprend que pour la fête des Thorins étaient organisées des courses. Il ne dit pas de quelles courses il s'agissait ! des courses de chevaux !! si oui, où était l'hippodrome ?



    Mr Loron a probablement fait imprimer une carte postale pour un usage personnel. Il en fut probablement de même pour la maison Vachon et Mr Desmarquet dont nous verrons aussi des cartes de vendanges et pressurages et aussi du moulin à vent.


    La propriété de Mr Jean Desmarquet au Moulin à Vent a fait l'objet de très nombreuses cartes postales. Nous en trouvons quelques une dans cette rubrique, mais nous en retrouverons dans d'autres chapitres.

    Une photo souvenir au Chateau des Thorins! A quelle occasion , à quelle date ?

    La propriété Barbe est aujourd'hui plus connue sous le nom de "Château Portier"


    Voir aussi :


    Chateau Portier






    Autre propriété très connue aux Thorins en ce début de XXème siècle, le Château Bloud et le domaine du Grand Carquelin. La maison Bloud n'a pas échapé à l'objectif des photographes.


              

    Cette dernière carte est intéressante à double titre. Elle nous donne l'identité des personnes figurants sur la carte, et employées par la maison Bloud. Le verso daté de janvier 1911, nous donne l'adresse du destinataire, Mr Jean Desmarquet, négociant en vins à Amiens. De plus cette carte de voeux est signée par Benoit Chuffin.


    Encore un cliché de Benoit Chuffin, c'est une des plus belles cartes postales de Romanèche-Thorins. Mais elle est très courante.


    Le vin des Thorins était très connu à Paris. Il advint même qu'une rue de la halle aux vins de Bercy fut baptisée "Rue des Thorins".










  • LES QUARTIERS NORD



    • La RIVIERE

    • Sur la carte de gauche une inscription manuscrite: "Jandard Samuel" ! Qui est ce , le bébé dans les bras de sa mère ?


      Sur ces vues plongeantes prises du clocher de l'église on distingue très bien à droite de la rue la tête du puits Mazoyer encore existante. Il semble même quelle ne soit pas bouchée par mesure de sécurité.


      De nos jours on ne s'en préoccupe pas, mais en ce temps là, la montée des Guillates devait être trop rude pour les attelages. Il a donc été entrepris d'abaisser le sommet pour en réduire la pente.




    • Les GIMARETS

    • C'est le château le plus photographié de Romanèche-Thorins.


      Dans la période 1900- 1920 le château des Gimarets était la propriété de la famille Veillas. Il changeât ensuite de propriétaire.

      En 1928 il appartenait à la famille Bonnore. Nous verrons plus loin qui était propriétaire entre 1920 et 1928.


      Sur la carte verticale, on distingue très bien l'horloge qui orne le mur pignon du chalet d'entrée du parc du château.

      Cette horloge exposée au nord est installée au dessus d'un escalier qui ne mène nulle part et est abritée par un petit toit. A quoi servait exactement cette horloge de grande dimension en ce lieu ?


      Cette dernière carte, par le texte imprimé, nous précise que le propriétaire du château était le Docteur Montvenoux. Nous sommes vers 1920 / 1928. En effet si les informations sont exactes, le château appartenait à la famille Veillas avant 1920 et à la famille Bonnore après 1928. Mais ce cliché postérieur à 1907. Vous retouverez cette carte plus haut et elle porte un cachet de la poste de 1907.





  • Les Guillattes

  • Même le chantier de l'abaissement de la montée des Guillates a fait l'objet de cartes postales. Avant les travaux la montée devait être rude pour les attelages de l'époque. On remarque que c'est Benoit Chuffin l'auteur des photos.





  • Les Maisons Neuves

  • C'est la seule carte connue du hameau des maisons Neuves.





  • La TOUR

  • Planté vers 1450 dans la plaine humide de Romanèche, il était à l'origine entouré de fossés.


    Le château est resté propriété de la famille Carra de environ 1840 , jusque vers 1925. Ce qui est sur c'est qu'en 1928 il appartenait à Mr Barmont qui l'avait acquis de Mlle Carra. A cette date Mr Barmont était aussi propriétaire du Château des Maisons Neuves.


    Cette carte peinte à la main est très ancienne . Probablement unique exemplaire elle porte un cachet postal du 13 Août 1903. Elle a aussi fait l'objet d'une réexpédition. Initialement envoyé à Lyon elle a ensuite été acheminée sur Aix les Bains.





    Voir aussi :


    Le Chateau de la Tour


  • Les FARGETS

  • Pas de carte connue pour le moment








  • LES QUARTIERS SUD



    • La PIERRE

    • Au centre du quartier, la place, avec la croix et l'ancien four à pain aujourd'hui démoli.




      Quelques cartes du "Château de la Pierre"

      et de l'ancienne habitation de Benoit Raclet. C'est en constatant que la treille sur la façade de la maison n'était pas atteinte par la pyrale
      , qu'il inventa l'Eau Chaude.


      Quelques vue générales aérinnes du quartier de la Pierre




      Un peu à l'écart du hameau coule un bief. Le plupart du temps à sec, mais par fortes eaux sa cascade est impressionnante.


      Le cliché de gauche de Belin est antérieur à 1903. Il avait du pleuvoir beaucoup peu avant que soit réalisée cette photo.


      Le personnage sur la photo de droite est probablement le photographe Mr Lémonon que l'on retrouve sur de nombreuses photos.

      Dans ce cas il ne restait plus beaucoup de débit au bief.


           

      A peu de distance de la cascade du bief, la carrière de Raclène a fournie de la pierre pour la construction et les chemins.





    • La SAMBINERIE



    • A l'entrée du hameau de la Sambinerie, derrière de grands murs, se cache le château des " Temps"



      En des temps plus récents, la maison marquée d'une croix était celle du Docteur Résillot


      La Sté de négoce Claudius Foillard, installée au carrefour de la Sambinerie était un important négociant en vin.
      Mr Foillard est présent sur la photo de droite. Il est assis au volant de son automobile. Nous le retrouverons dans la même situation sur la place de la gare.





    • Les Temps

    • Seule carte connue : Le Chateau






    • Les GARNIERS

    • Au carrefour des Garniers, en face du château des Jacques , l'épicerie Combi. Sur le cliché de droite on voit le bâtiment de l'épicerie Combi, mais une autre constructio est présente de l'autre côté de la rue.





    • Les JACQUES









    • La peinture émail "La Pastorine" n'a pas résisté au temps






    • Les BALMONTS

    • Nous n'avons pas retrouvé qui était propriétaire de la maison de droite !




    • CHAMPVEAU

    •          

      A gauche la seule carte connue pour le moment qui fait mention de "Champveau". Celle de droite prise côté du Bourg est baptisée " La Sambinerie"


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